Des Enfers retournée
Aborder du regard les sculptures de Gabriele von Lutzau c’est, à coup sûr, être médusé par la force qu’elles dégagent ! D’emblée, cette puissance incontestable est ressentie comme étant particulière.
Tout qui de l’œuvre s’imprègne la perçoit, in anima et corpus, en dépit de son incommensurable force, comme ne participant ni du brutal, ni du primaire, mais bien de quelque chose de plus puissant encore. Quiconque en fait l’expérience se trouve en l’instant précipité hors le trivial continuum qui l’enceint, pour se trouver in petto face à l’expression de La Force Primordiale génitrice de toutes manifestations.
Qu’elles soient Ailes d’Anges posées là, pour que nous les empruntions afin de nous élever, gardiennes danseuses, ou encore allégories de concepts plus complexes, les créations de Gabriele von Lutzau sont vectrices d’un flux de Vie, à n’en pas douter intarissable, qui s’élance vers les espaces en de gracieuses et distinguées arabesques tracées par d’harmonieux mouvements.
Quand du périple aux rives de l’absolu, il nous faut revenir, nous ne pouvons nous empêcher de chercher à savoir par quel enchantement Gabriele von Lutzau parvient à figurer tant de force, de vitalité, de volonté, d’espérance par le biais de ses œuvres ; œuvres qui bien que certaines lutinent le gigantisme, ne sont jamais écrasantes.
La principale expression du travail de Gabriele von Lutzau est une incommensurable force de vie ! Non point la « vie » comme conçue du commun, du petit, du mesquin, du prétentieux, de l’hédoniste ou de l’arrogant, mais la « Vie » de celles et ceux qui, un jour aux enfers tombés, s’en sont revenus éveillés, aptes, avec grande sapience, à mesurer avec justesse et à propos combien indissociables sont la survie et la vie.
Du sérail de l’effroi, Gabriele von Lutzau vainquit les portes et s’en revint à nous ; il ne fait aucun doute que de cette odyssée aux confins de l’humain, au cours de laquelle de chenille elle devint papillon, elle a rapporté un précieux message qu’elle nous donne à entendre pour peu que nous écoutions les murmures de ses œuvres envoûtantes.
Hölle auf den Kopf gestellt
Gabriele von Lutzau mit einem Blick auf die Skulpturen von Gabriele von Lutzau zu begegnen, ist sicher erstaunlich, wie sie sich mit ihrer Kraft entfalten! Diese unangefochtene Kraft gilt von Anfang an als etwas Besonderes.
Jeder, der sich trotz seiner ungeheuren Kraft in das Werk, in Anima und Korpus vertieft, als sei er nicht Teil des Brutalen oder des Primären, sondern in etwas noch Stärkeres. Wer es erfährt, wird im Augenblick aus dem trivialen Kontinuum hinausgeworfen, das ihn befruchtet, um sich im Petto vor dem Ausdruck der Urkraft, der Quelle aller Manifestationen, wiederzufinden.
Ob sie nun Ailes d‘ Anges sind, um sich selbst zu erheben, tanzende Hüter oder Allegorien komplexerer Konzepte, Gabriele von Lutzau’s Schöpfungen sind Vektoren eines Lebensflusses, unerschöpflich, der in anmutigen und charakteristischen Arabesken, die von harmonischen Bewegungen gezeichnet sind, den Räumen entgegen eilt.
Wenn wir von der Reise an die Ufer des Absoluten zurückkehren müssen, fragt man sich, wie Gabriele von Lutzau mit ihren Werken so viel Kraft, Lebensfreude, Lebensfreude, Wille und Hoffnung zustande bringt; Werke, die, obwohl sie zum Teil einen Gigantismus als Lektorat haben, nie überwältigend sind.
Gabriele von Lutzau bringt in ihrem Werk vor allem eine unvereinbare Lebenskraft zum Ausdruck! Nicht das „Leben“, wie es vom Gemeinen, Kleinen, Kleinlichen, Alltäglichen, Prätentiösen, Hedonisten oder Arroganten gedacht ist, sondern das „Leben“ derer, die eines Tages in den gefallenen Höllen wach zurückkamen, die mit großer Weisheit in der Lage waren, genau und rechtzeitig zu messen, wie untrennbar Überleben und Leben sind.
Gabriele von Lutzau hat aus dem Schreckensserail heraus die Türen überwunden und zu uns zurückgekehrt; es besteht kein Zweifel daran, dass sie von dieser Odyssee bis an die Grenzen des Menschen, in denen sie von der Raupe zum Schmetterling wurde, eine kostbare Botschaft zurückbrachte, die sie uns zu hören gibt, wenn wir dem Murmeln ihrer bezaubernden Werke zuhören.
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